L’auberge de jeunesse
L’auberge « l’Apéro » (et oui je sais elle à un nom plutôt inspirant) est située à côté du Métro Guy Concordia (une des universités de Montréal). Elle compte une vingtaine de lit réparti en différentes chambres de lits superposés. On y dort bien et c’est bien entretenu. C’est une des auberges les moins chères de Montréal, on paye 16 CAD (soit moins de 12 euros) la nuit. Le petit déjeuner est compris, on a accès à la cuisine, au thé et au café toute la journée ainsi qu’à internet illimité et à la télé gratuite.
Mais le plus important c’est qu’on a rencontré des gens vraiment sympas. Bon surtout des Français de nos âges qui venaient d’arriver à Montréal et qui était là pour plusieurs mois aussi. Je n’oublis pas non plus les moins jeunes (Patrick notre touriste de Hyères que nous attendons pour une raclette en mars et Paul le directeur de l’auberge).
les premiers jours
Nous sommes partis dans l’optique qu’il fallait faire les démarches obligatoires avant de commencer à visiter. La première semaine se résume donc à :
· la création de notre NAS (Numéro d’Assurance Sociale, obligatoire pour travailler)
· l’ouverture d’un compte bancaire (pour y déposer l’argent amené de France au plus tôt)
· l’ouverture d’une ligne téléphonique avec un téléphone compatible au Canada
· enfin la recherche d’appartement.
Dès le début nous avons été étonnés de la rapidité des services administratifs. Par exemple pour les services du NAS (équivalent à la Sécu chez nous) il y avait du monde et pourtant ça ne nous a pas pris plus de 20 min. Et ça a été de même pour la banque et le téléphone. Oui… tout a été bouclé en une journée ! Le reste de la semaine a donc été consacrée à la recherche d’appartement.
Bien sûr entre les démarches administratives, les recherches d’appartement et les sorties du soir, on a quand même visité des quartiers de Montréal et beaucoup beaucoup marché. Le plan de Montréal est simple en soi, c’est un quadrillage de lignes droites horizontales et verticales, ça se traduit par des kilomètres et des kilomètres d’avenues et de rues qui peuvent aller d’un bout à l’autre de Montréal. Donc si vous devez vous rendre dans une rue mieux vaut se renseigner sur le numéro exact ou ne pas se tromper pour ne pas la longer entièrement (comme John et moi avons du faire pour chercher…un grille-pain).
Sinon il reste toujours le métro ou le bus. Il y a 4 lignes de métro à Montréal, ça marche par couleur : jaune, verte, bleue, orange. Pour avoir connu les métros de certaines grandes villes de France, on peut dire que celle de Montréal sont idylliques à côté. Elles sont spacieuses, agréables, propres et sont décorées de sculptures, peintures, affiches.
Certaines stations proches du centre donne accès à de gros souterrains, qui ressemblent au Disney Land des accros du shopping sur 3 étages!
Le réseau des stations est assez étendu mais Montréal aussi, conséquence, il y a des zones qui sont très mal
desservies. Dans ce cas là il reste le bus, et c’est là que cela devient rigolo...
On peut dire que le bus dessert tout les quartiers, mais le problème c’est qu’à l’intérieur du bus il n’y a aucune indication sur les arrêts de la ligne (ex: pas d'information sur le prochain arrêt desservi). Du coup il faut savoir à quel croisement de rues on veut s'arrêter et être très attentif tout le long du trajet.
Enfin peut importe le quartier ce qui est rassurant à Montréal c’est que le piéton est prioritaire. Ici, les feux pour piétons sont exactement les mêmes que ceux pour les voitures (c’est un peu perturbant au début). Si on arrive à une intersection où il n’y a pas de passage piéton, les voitures laissent automatiquement le piéton passer. Ce qui change énormément de France ou a chaque instant on risque de se faire écrabouiller les pieds.
On pense bien à vous.
RépondreSupprimerAh une bonne poutine, hummmm
À écouter, http://www.youtube.com/watch?v=pzejA9TAAiE&sns=em