Une blonde et son chum au Québec: 2012

Il est là, il est beau, il est chaud, il est surtout très attendu, voici le post sur Cuba (oui je sais, c’est pas trop tôt).

Nous sommes partis du 8 au 12 novembre faire un voyage sur l’île de Cuba. Non, nous n’avons pas gagné au loto (sinon nous y serions encore). Cuba étant l’une des îles les plus proche du Québec, elle devient donc la destination favorite des québécois pendant l’hiver pour échapper au froid. En général ils y vont entre novembre et avril qui est la saison fraiche (aux alentours de 25 degrés, lol), soit après la saison des ouragans mais avant la saison des pluies.

Comme c'est une destination très demandée, les agences de voyage propose donc la plupart du temps des forfaits tout inclus (vol, transport, hôtel entre 3 et 5 étoiles, alcool et nourriture à volonté) pour pas très cher.

Nous avons profité de l’une de ces offres pour nous offrir 5 jours de vacances (et oui des vacances pendant les vacances, je sais, on ne se refuse rien) avant de commencer à travailler (la semaine suivante).

Le mardi 8 novembre, 8h du matin nous voici à l’aéroport de Montréal Trudeau avec une petite valise remplie de tee shirts, robes et maillots de bain. Nous décollons à 8h45 à destination de Varadero, au nord de l’île (une des destinations les plus connue pour son rapport qualité/prix).

Nous embarquons donc avec la compagnie Sunwing, très réputée pour les vols entre les pays de ce côté de l’atlantique. Avec leur spécialité «les vols au champagne ».

Bon pour ceux qui commencent déjà à s’imaginer la grosse fiesta dans l’avion avec des lumières, une boule à facette, David Guetta aux platines et des gros magnums de champagne qui passent de rangée en rangée… je vous arrête tout de suite, le vol au champagne et égal à un verre de champagne et quand je parle de verre ça équivaut plus à une trempette pour les doigts. Mais cela reste tout de même du champagne pour, je cite les hôtesses, « se détendre et commencer à profiter de nos vacances ».

Le vol a duré 3 heures pendant lesquelles nous avons quand même eu un apéro, un repas complet et un goûter, c’est fabuleux les compagnies aériennes, non ?

Nous sommes donc arrivés à l’aéroport de varadero à 13 h, heure locale (12h au Québec et 18h en France, c'est bon tout le monde suit?). Normalement il n'y a pas de décalage horaire entre le Québec et Cuba mais nous y sommes allés au moment du changement d'heure et que Cuba passe en horaire d'hiver une semaine après le Canada...bien sûr nous sommes tombés cette semaine là.

Arrivés à l’aéroport et après avoir passé les douanes (ils sont pas très rigolos les douaniers cubains, ils font même un peu, beaucoup peur), il est temps de rejoindre le bus qui fera la navette jusqu’à notre hôtel…et là c’est un peu chacun pour soi, une pagaille hallucinante. Un seul homme à l’entrée de l’aéroport qui doit orienter plus de 200 personnes impatientes vers leur navettes respectives et quand c’est pas organisé ça devient vite la pagaille. Surtout quand la trentaine de navettes elles-même ne sont pas rangées dans l’ordre, tu dois courir partout au milieu de la foule pour trouver ton bus (un petit côté pékin express bien rigolo quand même).

Une fois dans le bus (et que tu t’assures encore dix milles fois que c’est bien le bon bus) c’est parti direction l’hôtel Playa Caleta, un des nombreux hôtels de la partie touristique de Varadero, comme ils disent le Varadero balnéaire.

Arrivés à l’hôtel, nous nous empressons de le visiter tout excités (en tout cas pour ma part car première fois dans un grand hôtel 4 étoiles) et surtout de découvrir la chambre, sa vue et les petits cadeaux de l'hôtel.

Puis nous décidons d’un commun accord de ne pas trop nous fatiguer pour notre première après midi et de la consacrer à la méditation pour se recentrer sur soi et sur les choses essentielles de la vie c'est-à-dire profiter des buffets et bars gratuits ou comment déguster un petit hamburgers maisons en sirotant une pina colada les pieds dans l’eau à 16h de l’après midi.

LOTO A QUI LE TOUR?

Nous avons d’ailleurs passé la fin de la journée à pratiquer ce sport avant d’aller nous restaurer dans un des restos de l’hôtel, un buffet…magique…de grandes tables avec des entrées, des viandes, des accompagnements, des grillades, du poisson, des desserts, des boissons….de partout, pour tout les goûts et c'est à ce moment là qu'un seul mot de la langue française t'échappe, une amnésie totale pendant 5 jours, pourtant d'un langage si simple, courant...RÉGIME.

Et nous avons fini la soirée au rythme endiablé d'un groupe de musique cubaine...et aussi avec quelques verres de Mojito...

Mercredi 9 novembre

Après un copieux petit déjeuner (j’ai mangé les meilleurs croissants au chocolat de toute ma vie) nous voilà convié à une petite réunion au sommet afin de de recevoir des infos sur l’hôtel mais aussi pour réserver des excursions. Partant du fait que Cuba c'était bien mais que la plage on l'avait aussi à Palavas (bon en moins classe quand même) nous avons décidé de réserver deux excursions, une le jeudi et une le vendredi.

Puis retour sur la plage pour quand même profiter du sable fin, de l'eau turquoise et du soleil de novembre à 30 degrés.

L’après midi direction le village de Varadero et son grand marché. Disons que nous avions un rôle de touristes à tenir et nous l'avons joué jusqu'au bout. Nous sommes repartis avec tout est n’importe quoi (des portes clés, une table, un tableau, des cartes postales et des objets en tout genre) bref des choses forcément utiles !

Et comme nous avons loupé le bus (en fait il n’était pas passé en avance, il était très très en retard) nous avons du prendre l’un des moyens de transports touristiques de cuba : taxi? coco taxi? mais non calèche !!!

Un taxi

un coco taxi

La calèche!

Puis retour à l'hôtel...

Prenons quelques instants pour vous donnez quelques petites informations sur Cuba :

- Cuba est la plus grande île des Antilles elle est divisée en 15 provinces.

- Elle compte 11 500 000 habitants (3 700 000 habitent dans l'agglomération de la Havane, la capitale).

- La langue est l'espagnol (même si la phonétique diffère quand même).

- Il existe deux monnaies : le peso convertible cubain et le peso cubain. En clair le peso convertible est pour les touristes et le peso cubain est pour la population cubaine. Un peso convertible vaut en gros 27 pesos cubains. La population est très pauvre, c'est pourquoi quand on leur donne 1 peso convertible de pourboire ou dans la rue (oui oui parce qu'ils sont très forts, ils veulent te vendre tout et n'importe quoi, une vieille dame a même voulu me vendre un bonbon krema) ils sont contents.

- La culture cubaine est connue pour ses cigares, son rhum et sa musique.

- Sport national : officiellement le baseball mais officieusement c'est l'auto stop (il y a eu une grande grève nationale en 1970 et les transports en commun ne fonctionnaient plus, les gens se sont mis à l'auto stop). Il n'est pas rare de voir sur le bord des routes une bonne vingtaine de personne qui font de l'auto stop à la queue leu leu, chacun sont tour (bien rigolo quand même).

- Les vieilles voitures Américaines (classées dans le patrimoine cubain, donc on ne peut les acheter et les faire sortir de l'île) se transmettent de génération en génération. Il n'y en a qu'une par famille c'est pourquoi elles sont très bien conservées.

Jeudi 10 novembre

Nous avons réservé une excursion direction La Havane (ou Habana), la capitale de Cuba. C’est à 2 heures de route un peu plus au nord toujours sur les cotes cubaines (voir la carte). Nous sommes partis avec une quinzaine d'autres personnes, enfin plutôt une quinzaine de Québécois!

Pendant les deux heures de route nous avons pu entendre l'histoire, les petites anecdotes et les habitudes de vie du peuple cubain par une jeune guide exceptionnelle. Elle était tellement intéressante qu'on (enfin plutôt je pour la partie historique) ne perdait pas un mot de ce qu'elle nous racontait.

Puis le temps d'une petite pause...

Avant d'arriver à la Havane, un bref résumé pour vous présenter cette magnifique ville : c'est à elle seule une des 14 provinces du pays. Cela fait d'elle la plus grande ville des Caraïbes. C'est aussi le centre économique et culturel de la ville.

Elle fut fondée en août 1515. A l'origine ce fut un grand port de commerce mais sujet à de trop grandes invasions corsaires et pirates. La plus importante fut celle du pirate français Jacques de Sores qui réduisit la ville en cendre en 1555. Après cette tragédie les espagnols décidèrent de financer les premières forteresses.

Dans les années 1920-30, la Havane devint la destinations favorites des Américains fortunés. De somptueux hôtels de luxe, de casinos flamboyants et de clubs nocturnes émergèrent, tous contrôlés par la mafia.


LE CAPITOLE (siège du gouvernement depuis 1959)

Un des plus vieux immeubles de la Havane

La Havane a beaucoup hérité de l'architecture espagnole. Elle est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial.

Son architecture est restée préservée des ravages du modernisme et les immeubles, aux couleurs délavées par le temps, sont autant de témoignages de la splendeur de l'empreinte espagnole. Ce qui n'empêche pas une partie de la ville, non restaurée, d'être dans un état de délabrement avancé.


coco taxi sur la place du capitole

Mémorial José Marti


Le ministère de l'intérieur

Vue sur l'ancienne et la nouvelle Habane

Drapeau cubain

A l’époque coloniale, les grandes familles avaient un paon dans la cour intérieure car cela permettait d’apporter la chance dans la maison.

C'est à l'hôtel Ambos Mundos (en rose), dans la chambre du dernier étage (fenêtre d'angle) que Ernest Hemingway résida pendant plusieurs années.

Statue de Carlos Manuel de Cespedes

La Habana Vieja cœur historique de la Havane classé comme appartenant au patrimoine culturel par l'UNESCO. Il est le plus grand centre ville colonial d'Amérique latine.

Après deux siècles de quasi-abandon, le quartier retrouve de sa splendeur grâce aux travaux de restauration. Habana Vieja se caractérise par son architecture hispano-andalouse mise en valeur par le soleil tropical et une végétation luxuriante.

plaza vieja


CATEDRAL SAN CRISTOBAL DE LA HABANA

Ci dessus une des rares photos que j'ai pu avoir (du bus) des maisons cubaines. Alors voilà les maisons typiques, en général elles sont sur deux étages, pour que les beaux parents puissent vivre à l'étage et (comme ils disent) payer le toit.

Nous avons passé une superbe journée, très riche historiquement et culturellement. Mais ça nous a appris pas mal de chose sur nous aussi...on ne supporte pas les journées organisées!

Vendredi 11 novembre

Et on continue (on est pas là pour se reposer non plus)! Deuxième excursion, cette fois ci nous voilà partis pour une journée sur le catamaran "Crucero del sol". On a eu du mal à le trouver parce que John l'avait mal garé.

Au bout de quelques minutes les nuages se sont dissipés pour nous laisser profiter au mieux de notre balade en mer sous le soleil avec boissons à volonté et mùsica!

Première halte : la maison de repos de flipper. Et oui vous avez toujours cru ce dauphin plus doué que colombo n'était qu'un personnage de série télévisé inventé pour le besoin de développé l'imaginaire des enfants (que les adultes peuvent être cruels quand même) et bien nous avons retrouvé le vrai. Bon ben sur il a un peu vieilli mais ça fait plaisir de le voir se reposer et vivre ses vieux jours dans une maison de retraite pour mammifère marins en pleine eaux chaudes cubaines.

il a même posé avec nous, y'a pas à dire très simple comme gars

Deuxième halte pour faire un petit plouf dans l'eau avec masque et tuba pour découvrir les fonds marins, John a d'ailleurs fait le grand plongeon et en est revenu vivant.

APPROUVE

Après une bonne heure à cuire sur le catamaran nous voici arrivés sur la plage de Cayo Blanco. Elle se trouve au sud de l'île. On dit que toutes les plages dont le nom commence par Cayo sont les plus belles plages de Cuba. Et je veux bien croire les "on dit"!

Pour nous récompenser de tant d'effort on nous offert une assiette de langouste et crevette. Y'a bon! Accompagné d'un Cuba Libré!!!

Bon on s'est permis de transgresser la règle d'attendre deux heures après le repas avant d'aller se baigner...ça aurait été un sacrilège non?

Elle est pas belle la vie?

Bon vous vous imaginez que les adieux avec cette magnifique plage ont été déchirants.

Samedi 12 novembre

C'est quand nous avons vu le temps gris et la mer déchainée que nous avons compris que c'était l'heure du départ, le temps nous pleurait déjà!